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Eglise Saint Pierre de Montrouge

Eglise Saint Pierre de Montrouge

Eglise Saint Pierre de Montrouge vendredi 5 avril 2019

Compte rendu de la journée 

Bonsoir à toutes et tous

 

Michèle a fait un compte-rendu des groupes et autres activités qui nous ont étaient proposés pendant la journée J. Mallon à Paris.

Bonne réception et bonne lecture

E.

Eglise Saint Pierre de Montrouge vendredi 5 avril 2019

 

Compte rendu de la journée 9h-21h30

 

Réunion organisée par le parcours Alpha et animée par Allégria. Pauses très courtes. Journée fatigante mais très intense. 800 personnes étaient présentes dont plus de 150 Prêtres ( jeunes pour la plupart ) accompagnant chacun, le ou les paroissiens de leur secteur. L’ensemble de la France était représentée. Lors de son intervention de la matinée, le Père MALLON a repris les thèmes principaux pour l’évangélisation au niveau de la paroisse. La messe en fin de matinée a été très impressionnante, tant par le nombre des prêtres que par la Jeunesse du Vicaire Général de Toulon dont l’homélie a abordé nombre de problèmes, même les plus épineux. Petite prise de contact avec les voisins proches : Suzanne qui s’est investie dans sa paroisse pour la réouverture d’une Chapelle désaffectée pour animer la Messe pour les enfants et les familles afin de limiter le bruit à l’office du dimanche de l’Eglise Saint Pierre, et qui a subi insultes et menaces pour son initiative. Le Prêtre venu de Brest avec une paroissienne, le Prêtre venu de Chalon-sur-Saône avec son groupe.

L’après midi, à nouveau intervention du Père J.M. Penser à évoquer, au début de la Messe, l’importance d’avoir un ( ou une ) partenaire de prière pour une meilleure communion par la pensée. Il faut que le niveau supérieur participe à la transformation. Prendre le temps et faire des petits pas. Travailler la connaissance de soi, des uns et des autres pour mieux gérer les émotions. Envisager deux Messes distinctes : 1 plus traditionnelle, 1 plus ouverte, plus festive surtout à destination des jeunes. Les sacrements : ils doivent être proposés à des chrétiens pour le baptême ou le mariage. Créer une dynamique de groupe par des retraites, voyages, pèlerinages…C’est un défi d’entraîner l’équipe paroissiale : il faut communiquer, et il faut croire à ce que l’on fait. Mettre en avant la Foi. Il faut remettre en question ce que l’on fait, se demander si l’on ne s’est pas planté. Si ce que l’on fait est dangereux, on se remet en question avec l’appui des autres, des Frères, des Pères. Si on n’est pas attentifs aux autres les efforts peuvent retomber, la révolte peut surgir dans l’équipe : «  le Prêtre ne nous laisse pas la place, le Prêtre veut diriger l’équipe, il parle tout le temps, il ramène tout à lui… », alors changer de rôle, laisser l’équipe animer → ça peut être positif. Comment partager ? Toujours agir avec les autres. Avoir une plate-forme pour échanger, solliciter un coach pour la transformation de l’équipe, pour l’accompagnement. «  Le miracle de la gratitude  » : site que l’on peut télécharger. Concurrence  ou jalousie au sein de l’équipe, ou vis à vis des autres paroisses : réfléchir pourquoi ça marche ou pas !. Gratitude : on a de la chance, l’époque à laquelle nous vivons est dynamique. Purification : si quelque chose meurt, quelque chose renaît. Regarder le but, énergie d’avancer, facteur Foi : faire un pas, puis un autre. Petite histoire : une grande marque de chaussures envoie deux représentants en Afrique. Le premier revient et dit : « aucun avenir, ils ne portent pas de chaussures » ! Le deuxième revient et dit : « énorme opportunité, ils ne portent pas de chaussures » !!!

Comment progresser soi-même dans la relation aux autres ? La mutation sociétale, technologique, les codes entraînent un grand changement. Ne pas poser un regard négatif : il n’y a que des menaces. Ça n’ira pas. Si le seul objectif est de mourir, autant accélérer pour en finir. Il faut poser une vision ambitieuse. Si petites idées, petits résultats. Pour servir le Seigneur, n’ayons que de grandes idées. Il faut des leaders, et assumer son leadership. Ne pas reconnaître ses talents ou ceux des autres : c’est pécher par orgueil. Il faut à la fois être leader de leaders et serviteur de serviteurs ( ça équilibre ). Reconnaître le talent de chacun : Il faut donc s’entourer de gens différents. La vraie richesse, c’est l’équilibre de la diversité, l’alchimie des talents. Avoir le courage de tout se dire et d’écouter « la vérité » des autres, de dire et d’écouter, de pardonner : alors ça fait une bonne équipe. Quand on est leader il faut tenir bon. Assurer des positionnements à l’intérieur de l’équipe, rechercher et mettre en avant les talents de chacun. Ne pas tuer les idées, les laisser cheminer, se demander comment les expérimenter. Fixer des étapes, mais aussi laisser de l’oxygène. Le leader doit être celui qui remet de l’oxygène, qui fête les victoires de chacun…et les siennes. Etre leader c’est un engagement. Persévérer quelles que soient les embûches. La vie de leader n’est pas celle d’un long fleuve tranquille. Ne pas abandonner : Jésus ne nous a pas abandonnés. Ne pas être le leader qui fait tout  → on va s’épuiser.

 

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Croire vraiment à la vie éternelle : on sera alors connecté à la Source. La Source, c’est le domaine de la Foi, le plus important c’est la part de gratuité que l’on met dans sa vie.

Ne pas s’épuiser pour l’important, supprimer le futile. Mettre nos plus grands désirs dans la prière. L’œuvre de Dieu est souvent différente de ce qu’on imagine : c’est la Providence. Oser demander au Seigneur de faire de grandes choses au sein d’une équipe. Lâcher prise : ne pas se laisser atteindre par les blessures.

 

Comment mener une équipe, clés de la réussite pour un travail en équipe

 

Pyramide des disfonctionnements de l’Eglise de Lenaoni Patrick (???) :

-1er niveau : la base c’est la confiance qu’il faut entre les membres de l’Eglise

-2ème niveau : avoir la capacité de se dire ce que l’on pense « en vérité »

-3ème niveau : absence d’engagement : je ne prends pas mes responsabilités, je ne m’intéresse pas aux résultats des autres. Jean VASNIER de l’ Arche révèle à toutes les personnes u qu’elles sont aimables, v qu’elles sont aimées, w qu’elles ont plus de talents qu’elles n’imaginent. La fécondité sera à la hauteur du temps de prière. Plus on prie, plus on est responsable. Le temps de Dieu n’est pas le temps des hommes. C’est après des heures de prière que Dieu se manifeste. Il n’y a pas de prière féconde sans persévérance. Il faut assumer son combat spirituel : pour le courage ( remercier Dieu ), pour la protection ( car plus on a de responsabilités plus le malin est présent ), ascèse spirituelle pour attaquer et riposter contre le mal. « Seigneur, continue à m’appeler où je dois être ton instrument ».

Les blessures peuvent être nombreuses : alors rechercher la beauté primale du Baptême.

Si on peut sourire de ses défauts et de ses blessures, on peut dépasser ses limites.

Dans une équipe, dire à l’autre ce que l’on aime chez lui : c’est la gratitude.

 

Les sacrements : notre meilleure opportunité ( Père J.M. )

 

Processus de croissance :

-          conversion

-          vivre des moments de fraternité

-          maturité et formation

Fécondité : relation prêtre / laïc. Le fonds de la spiritualité du Prêtre engagé à redevenir missionnaire : se laisser guider par l’Esprit Saint. Place des sacrements : si le sacrement marche, pourquoi il ne marche pas ? Des personnes demandent le Baptême ou le Mariage, et on ne les revoie plus. On a voulu distinguer la valeur du sacrement, du fruit du sacrement. Est-ce que la validité du sacrement dépend de la sainteté du ministre ?. Question de la validité des sacrements dans le droit canon : les sacrements doivent être précédés de l’évangélisation, la Foi, la conversion. On s’attache plus à un sacrement valide qu’à un sacrement qui porte du fruit. Faire des disciples avec les sacrements. OK pour baptiser, mais il faut d’abord évangéliser, enseigner, baptiser et continuer à enseigner. Le Christ a dit : «  Enseignez à toutes les Nations ». Jusqu’en 1505 : en grec 4 verbes au départ : faîtes des disciples, enseignez, baptisez, enseignez. Maintenant cela se résume souvent au baptême. Deux catégories de demandes :

-          les personnes demandent ou exigent les sacrements. On baptise, on marie et on sait qu’on ne les reverra jamais. Ils n’ont nullement l’intention de s’intégrer dans la vie de l’Eglise. Ils viennent avec une mentalité de consommateurs.

-          Les personnes qui ont la Foi : j’ai rencontré Jésus, j’aime la paroisse et on va cheminer avec ces personnes pour les mener aux sacrements.

Attirer c’est bien, mais ne pas laisser repartir c’est mieux. Ne pas hésiter à aller rechercher ceux ou celles qui sont parties. ( remettre sans cesse sur son métier son ouvrage…)

 

Savoir gérer les énergies et les attentes. Le travail est important : le dimanche revient chaque semaine, les funérailles n’attendent pas ( ils ne prennent pas rendez-vous ). On fait plein de choses et on s’épuise. Ce qui permet de faire une différence, vient avec le Seigneur. Le Seigneur veut travailler à travers nous.

 

 

                                                                  Groupe de liaison                                      Page 3

                                                                                                                                 

                                    Temps alpha               ∕∖                                          Service

                                    alpha                    ?                       Ϋ☼                      Célébrations

                        International Church                                               ن          Worship ( adoration )

     THE GAME PLAN

 

Dès qu’on a une relation avec l’Eglise, on invite à faire au préalable un parcours Alpha. Pour beaucoup de personnes, le baptême est un sacrement sans attache avec l’Eglise, mais si on veut le Baptême, il faut s’engager.

Avec les enfants, dans la 3ème année de catéchisme, on leur parle de ce qui va changer, mais rarement de pourquoi ça va changer. Malgré les ressources de temps et de talents, les personnes n’ont pas été conduites à Jésus : alors arrêtez vous !. En terme d’accueil, on ne dit jamais non à personne. Qu’est ce que cela veut dire, de dire «  OUI  ». Le OUI doit être sérieux, cohérent, il faut faire un bout de chemin avec eux, les accueillir, les aimer.

 

Vêpres animées par Allégria

 

Intervention du Père J.M.

 

Les portes de l’Eglise s’ouvrent vers l’extérieur pour que la lumière puisse entrer.

Divine rénovation : pour aider les paroisses, donner les clés pour ouvrir les portes :

-          1-la primauté de l’évangélisation

-          2-la gouvernance                                                                   

-          3-la puissance de l’Esprit Saint.

Les 3 clés sont tenues par l’Eucharistie. Importance de l’accueil, la prédication et une bonne musique. L’ Eucharistie n’est pas un outil d’évangélisation.

Evangéliser, c’est toucher, changer les cœurs.

La gouvernance permet de déployer tous ses talents et les talents des autres.

L’Esprit Saint :

*-1 : l’Eglise est née à l’occasion de la Pentecôte, c’est le feu de la Pentecôte qui permet à l’Eglise de sortir dehors. Une nouvelle évangélisation ne pourra se développer qu’avec une nouvelle Pentecôte. Faire en exercice l’expérience de l’Esprit Saint : quand on invite l’Esprit Saint : il vient.

*-2 : on est appelé à faire un chemin qu’on n’a encore jamais fait. Quand une Eglise part en mission, il faut la puissance de l’Esprit Saint.

*-3 : une personne est transformée quand les hommes et les femmes de la paroisse sont transformés. Les plus fortes transformations se sont faites avec Alfa. Les personnes dans le monde actuel ont faim d’une expérience spirituelle, mais les catholiques sont très suspicieux face aux expériences spirituelles. Entre la tête et le cœur il y a environ 20 cm que l’on ne parcourt pas : on se sent à l’aise avec les idées mais moins avec le cœur. Le Christ en nous c’est ça notre espoir. On réduit la chrétienté à : Dieu avec nous, au lieu de : Dieu en nous. On a fait de l’Esprit Saint une abstraction théologique Nous ne pouvons rien faire avec notre seule volonté. Prions pour que nous soyons revêtus de la puissance de l’Esprit Saint.

En groupe de 3 – ( 3hommes ou 3 femmes ), se tenir par les mains ou les épaules et appeler l’Esprit Saint sur les deux autres personnes soit par des paroles dites doucement soit en priant, chacun ou chacune 2 minutes à tour de rôle.

 

En résumé, journée très forte. Un grand merci à Elisabeth pour sa présence chaleureuse, réconfortante et attentionnée, à Suzanne pour avoir partagé son expérience de paroisse, à Anne-Marie et Elisabeth pour le partage de la puissance de l’Esprit Saint. Par cet exercice j’ai pris conscience que plutôt que de s’arrêter aux reproches il faut d’abord s’attarder à ce qui est positif. Cela éloigne la rancœur et la rancune. Regret toutefois de l’absence des personnes qui s’étaient engagées à venir : plusieurs têtes à penser donnent plus de fruit…et penser que si l’on dit que quelque chose ne va pas, dire aussi ce qui va bien, pour désensibiliser l’échange et chercher ensemble une solution au problème. Et si une personne quitte l’équipe, s’interroger pourquoi, la rechercher, faire appel au groupe pour faire revenir la personne.

Tag(s) : #Rassemblement
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